Perdre du poids est un problème pour de nombreuses personnes : malgré les efforts, beaucoup ne peuvent pas surmonter et atteindre leur objectif. Nous allons aujourd’hui tenter de revenir sur les facteurs déterminants qui peuvent entraver votre perte de poids.
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Comment expliquer que même avec un régime strict et des exercices physiques, certaines personnes ne parviennent pas à perdre du poids ?
Le contrôle du poids est régi par plusieurs hormones, dont les niveaux sont souvent sous le contrôle de notre génétique. Elles régulent l’appétit, la satiété, la dépense calorique, les dépôts de graisse localisés, la capacité musculaire et sont contrôlés par les gènes. Ainsi, deux individus effectuant le même exercice peuvent déterminer une dépense calorique très différente l’un de l’autre.
Il en va de même pour le régime alimentaire, qui peut avoir un impact très différent selon les personnes. Pour contrôler votre poids, il peut être intéressant de connaître son IMC. Le magazine Santé Magazine a consacré un guide à ce sujet que vous pouvez consulter gratuitement sur Internet.
Quels sont les principaux facteurs qui entravent la perte de poids ?
La difficulté à perdre du poids est liée à plusieurs facteurs. Nous n’allons pas énumérer chacun d’entre eux, mais nous avons choisi de nous concentrer sur ceux qui nous paraissent les plus importants.
L’anxiété
L’anxiété peut déterminer la prise de poids pour deux raisons fondamentales : l’augmentation de la compulsion pour les aliments plaisants, qui augmentent les niveaux de dopamine, et pour les sucres, qui augmentent les niveaux de sérotonine. Ces deux hormones déterminent le plaisir et calment la personne, compensant ainsi l’anxiété.
Par ailleurs, certaines personnes produisent, en cas de stress chronique, des niveaux élevés de cortisol, une hormone qui détermine l’accumulation de graisse (principalement abdominale) et de liquide.
Le manque de sommeil
Le manque de sommeil provoque également plusieurs altérations : une réduction des niveaux d’hormone de croissance, entraînant une perte de masse musculaire et une augmentation de la graisse abdominale ; une augmentation de la ghréline, une hormone qui stimule l’appétit ; une réduction de la leptine, une hormone qui empêche l’accumulation de graisse.
Si l’apnée du sommeil est associée, il y aura une réduction du métabolisme en réduisant l’apport d’oxygène aux cellules.
Les facteurs génétiques
Si l’on tient compte du facteur génétique, les enfants nés avec un poids insuffisant ont-ils plus de chances d’être en surpoids à l’avenir ? Et les enfants qui sont en surpoids dans l’enfance continueront-ils nécessairement dans cette voie à l’âge adulte ? Le premier cas est celui des enfants dits « de faible poids à la naissance », principalement lorsque la mère a souffert d’un certain degré de malnutrition, a suivi un régime à la mode ou a consommé des drogues, de l’alcool ou des cigarettes pendant la grossesse, par exemple.
L’environnement intra-utérin est un signal qui permet au fœtus de se programmer pour affronter l’environnement qu’il connaîtra dans la période post-natale. En d’autres termes, l’expression des gènes du fœtus peut être modifiée, en programmant le bébé pour qu’il augmente l’expression des gènes « grossissants » et supprime les gènes « amaigrissants », en fonction des informations qu’il reçoit dans l’utérus maternel.
La prise de poids favorise la prolifération des cellules adipeuses (qui stockent les graisses), qui ne sont pas facilement éliminées. Nos principales habitudes en matière d’alimentation et d’activité physique sont façonnées pendant l’enfance et ces inadéquates sont par conséquent difficiles à corriger.