Si vous désirez vendre des articles textiles au sein de l’Union européenne, vous devez respecter certaines règles d’étiquetage. Dans le cas de commerce B2B, il est possible de remplacer les étiquettes par des documents commerciaux permettant de vérifier la conformité légale. Dans cet article, nous allons nous concentrer sur la vente aux consommateurs finaux et vous expliquer ce qu’il faut savoir sur les étiquettes pour textiles dans l’UE :
1. Seules certaines sont obligatoires…
Pour commencer, sachez que les vêtements ne sont pas les seuls textiles soumis aux règles d’étiquetage européennes. Celles-ci concernent tous les articles dont le poids total se compose d’au moins 80% de textile – qu’il soit synthétique ou naturel. Cela inclut donc le linge de maison, les jouets en tissu, les revêtements de meubles et matelas, et même les toiles de tentes pour le camping.
Si vous commercialisez un produit entrant dans cette catégorie, il n’y a qu’une seule information que vous êtes obligé de préciser sur une étiquette: la composition exacte du tissu. Voici les instructions détaillées de l’UE :
- Classez les fibres par ordre décroissant et affichez la composition en pourcentage.
- Précisez le détail de la composition pour chaque élément du produit qui contient un textile différent (exemple: partie extérieure et doublure d’un manteau).
- Spécifiez s’il s’agit d’une fibre d’origine animale.
À titre informatif, vous trouverez la liste des fibres autorisées sur ce site.
Toutes les autres informations sont facultatives mais très appréciées. On pense notamment au lieu de production, aux instructions de lavage et d’entretien, à la taille ou encore à la marque.
2. Des étiquettes solidement fixées
Deuxièmement, cette étiquette obligatoire doit être solidement fixée sur le textile concerné. L’objectif est qu’elle ne puisse pas se détacher facilement, au fil des manipulations par exemple. Cela permet au consommateur d’avoir accès à l’information de manière plus sûre et fiable.
Dans ce contexte, le mieux est alors d’opter pour des étiquettes à coudre. C’est le mode de fixation le plus solide et durable. La couture est également une méthode plus professionnelle, qui offre un rendu net et esthétique. À condition bien sûr de sélectionner des étiquettes à coudre de qualité. Pour ce faire, vous pouvez en personnaliser sur un site spécialisé.
3. Des informations lisibles et traduites
Pour finir, le règlement européen stipule aussi que les informations obligatoires doivent être parfaitement lisibles. D’une part, il faut que le texte soit clair et compréhensible, avec une police de caractères uniforme. Ainsi, aucun des textiles entrant dans la composition n’est davantage mis en valeur qu’un autre.
D’autre part, vous devez traduire le détail de la composition dans la ou les langue(s) officielle(s) de vos marchés cibles. Ici encore, il s’agit d’assurer une totale transparence pour les consommateurs.
En complément, notez qu’il faut également que ces informations obligatoires soient affichées de manière distincte des autres données facultatives. Vous pouvez par exemple inscrire les informations sur deux faces ou sur des étiquettes différentes.
Avant de vous lancer dans la vente de produits textiles, renseignez-vous bien sur toutes les autres obligations légales de l’UE et de chaque pays que vous ciblez.